Désir et Sauvage

Les variations des cinq saveurs incarnées.

Nous souhaitons vous faire savourer les cinq saveurs primaires au travers du saké. Ces goûts si spécifiques changent complètement en fonction des variétés de riz. Il y a tout autant de sortes de riz que d'arômes et de saveurs différentes. Et nous voulons vous en faire profiter.

Les méthodes de brassage et de fermentation de ces sakés restent les mêmes. Mais les riz qui les composent, Yamada Nishiki et Omachi, sont complètement différents.

Désir et Sauvage

Yamadanishiki Eau du Désir

Variété utilisée / Yamada Nishiki
Taux de polissage : 50 % 720 ml 1,8 L
Le style de la maison

Ce saké est le premier créé selon le nouveau style de la maison et fut lancé il y a 20 ans de cela. L’enjeu était de faire un saké élégant et harmonieux tout en apportant dans le verre l’expression fidèle du cépage utilisé. Pour ce faire les techniques de brassage ont été mises au point afin de ne pas dénaturer les arômes primaires et rendre l’origine de ce saké lisible par tous.
Sans grandes connaissances il est possible d’apprécier cette explosion de saveurs si caractéristiques des saké junmai Daiginjo de Yamadanishiki.

Une mise en avant aussi marqué du riz, ne peut se réaliser sans qu’elle soit accompagnée de toute les autres saveurs. Car le riz moins poli et impliqué dans des fermentations à plus hautes températures que la moyenne apporte avec lui douceur, umami, acidité, astringence et amertume.

Une belle expression de ce que l’on appelle Go Mi les cinq saveurs en Japonais.

Le Yamdanishiki est une des variétés les plus ancienne dont le patrimoine génétique reste inchangé depuis 80 ans. Son cycle de culture long de six mois lui laisse le temps de se gorger de soleil durant une maturation qui se termine vers la mi Octobre.
Désir et Sauvage

Omachi Sauvage

Variété utilisée / Omachi
Taux de polissage : 50 % 720 ml 1,8 L
Cuvée emblématique mettant à l’honneur le riz utilisé, elle est travaillée selon les mêmes principes que l’Eau du Désir à l’aide d’une fermentation plus haute en température qui permet l’extraction des arômes primaires.
Dans ces conditions l’Omachi révèle toute sa puissance, son profil ample et gras. Les arômes de champignons dérivées du koji puissant, laissent place au sous bois et fruits mûres en fin de bouche.
Moins en tension que le Yamadanishiki, il surprend par son volume qui vient envahir chaque zones du palais. Un saké de soif mais qui reprend de manière discrète les code de la catégorie Junmai Daiginjo.

L’Omachi est le plus ancien des riz à saké, découvert il y a plus de 100 ans il fut nommé Ni Hon Kusa par le promeneur éclairé qui le découvrit. En effet ce dernier remarqua l’aspect particulier de ce riz sauvage plus long que la moyenne et en rapporta deux tiges. Cette taille caractéristique et le rendant sensible à la verse, est décrit comme faisant référence à l’Homme qui se tient debout dans les rizières, et suite aux intempéries, l’Homme penché durant son labeur.