Collection

La volonté de créer

Le goût du saké évolue sans cesse au fil du temps et des grandes avancés techniques qui ont jalonnés sont histoire. Boissson de terroir certes, mais aussi boisson des hommes qui s'attachent à le produire mettant en place un processus complexe.
Si le polissage du riz ne garantie pas un meilleu goût final, il peut être un des facteur conduisant à une grande pureté des sakés et à la réussite de leur maturation.
Dès lors un travaille d'orfèvre débute, car le riz de plus en plus dépourvu de sa masse initiale constitue un milieu moins nourrissant et les fermentation peinent à aller à leur terme.
Ces sakés nécessitent par ailleurs une maturation lente en bouteille avant de pouvoir être consommés.
Sortir des arômes primaires pour révéler la complexité des arômes tertiares, voilà l'essence même de cette volonté de sublimer la matière.

Collection

Betsu Atsurae

Variété utilisée / Yamada Nishiki
Taux de polissage : 35 % 720 ml 1,8 L
L’umami et l’acidité

Une des trois version du Yamadanishiki poli au delà de 50 pour cent, frontière après laquelle les notes de céréales grillées de sous bois et de champignons s’effacent au profit d’une grande fraicheur.
Les arômes tertiaires prendront une place à part également. Le poivre blanc ou l’anis partageront le nez avec quelques esters discrets.
Ce riz offre des possibilités illimités par son aptitude au polissage poussé. Tel un diamant dont la complexité se révèle à mesure que l’on se rapproche de son coeur.

35 pour cent est le stade ou l’umami du riz s’exprime encore, avec une acidité tout en tension, ce qui explique la fougue ressentie en bouche dès l’attaque.
La teneur en sucres résiduels à été volontairement diminuée, ce qui confère au saké une grande netteté.
Si les sakés viennent généralemenent en soutien des plats qu’ils accompagnent celui ci les concurrence et nécessite donc un vis à vis aussi robuste, une viande un peu grasse ou un caviar volumineux.
Collection

Ka no chi

Variété utilisée / Yamada Nishiki
Taux de polissage : 40 % 720 ml
Les acides et la sucrosité

Ce saké invite à se concentrer sur l’équilibre des acides et des sucres résiduels.
Un cran en moins poli, le riz tant à s’exprimer d’avantage dans une suavité propre au Yamada.
Il faudra néanmoins attendre un an minimum pour que les sucres se concentrent et libère le potentiel de ce saké.
Dès lors et pour au moins cinq ans à chaque dégustation la bouche évoluera se déclinant tantôt sur la poire ou le melon des Andes de plus en plus mûres.
Sur une chair blanche de poisson ou du crabe, la fusion est totale.
Collection

HUMAN

Variété utilisée / Yamada Nishiki
Taux de polissage : 45 % 720 ml 1,8 L
l’umami et la sucrosité

La plus riche des trois version de saké travaillé sous l’angle du polissage. L’accent est volontairement mis sur l’umami qui apporte une trame complexe au saké, et qui nécessité d’être soutenue par de beaux sucres.
Les notes de miel d’accacias épousent la bouche dense et onctueuse de coin confit. Bien que non centrale dans le thème qui anime cette cuvée, la présence d’une délicate acidité apporte la fraicheur nécessaire en fin de bouche.
Parfait avec un vieux fromage, ou un plat en sauce crémeuse.
Une cuvée flatteuse est accessible à tous.