Le goût du saké évolue sans cesse au fil du temps et des grandes avancés techniques qui ont jalonnés sont histoire. Boissson de terroir certes, mais aussi boisson des hommes qui s'attachent à le produire mettant en place un processus complexe.
Si le polissage du riz ne garantie pas un meilleu goût final, il peut être un des facteur conduisant à une grande pureté des sakés et à la réussite de leur maturation.
Dès lors un travaille d'orfèvre débute, car le riz de plus en plus dépourvu de sa masse initiale constitue un milieu moins nourrissant et les fermentation peinent à aller à leur terme.
Ces sakés nécessitent par ailleurs une maturation lente en bouteille avant de pouvoir être consommés.
Sortir des arômes primaires pour révéler la complexité des arômes tertiares, voilà l'essence même de cette volonté de sublimer la matière.